C’est la pleine période d’inscription des vœux sur APB (Admission post bac) et les lycéens, avec les parents, doivent gérer leurs choix d’orientation. Il faut absolument anticiper cette période pour éviter le stress, car chacun a bien compris que l’avenir se joue dans les structures de formations post bac. Dès la seconde et surtout en première, avant la terminale, il faut être actif et entrer dans une démarche de recherche d’informations et de connaissance de soi, ce qui n’est pas évident à 17/18 ans.
S’informer aux journées portes ouvertes et participer aux rencontres
Les sources d’informations sont multiples. Les universités ont des services d’orientation et d’informations. Toutes les écoles proposent des journées portes ouvertes où l’on peut dialoguer avec les étudiants et les professeurs. Les Chambres de Commerce et d’Industrie organisent des nuits de l’orientation dans une trentaine de villes. Il faut également aller à la rencontre des métiers auprès des entreprises et les fédérations professionnelles se mobilisent car les métiers évoluent et changent. Par exemple l’industrie n’est plus repoussante, elle n’est plus ni sale ni bruyante, elle fait appel à des technologies pointues comme le souligne l’UIMM (l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie). Enfin il y a l’immense domaine de l’Internet et tous les sites spécialisés comme celui de l’APEC avec ses fiches métiers
Se renseigner dans les CIO et/ou faire appel Ă des organismes de coaching
Tout au long de cette quĂŞte,  les parents et les lycĂ©ens recherchent les filières ayant des perspectives d’emploi, les « bons » diplĂ´mes, les mĂ©tiers d’avenir, la sĂ©curitĂ© de l’emploi de la fonction publique ou territoriale. Etre pragmatique, soucieux des rĂ©alitĂ©s Ă©conomiques, c’est essentiel mais non suffisant. Encore faut-il que le lycĂ©en trouve du sens aux formations qu’il va choisir. Il faut l’aider Ă trouver ses centres d’intĂ©rĂŞt, dĂ©couvrir ses valeurs, ses dĂ©sirs profonds. Il faut que les Ă©lèves et les parents rencontrent les enseignants qui connaissent les points forts des jeunes, les aspects de leur personnalitĂ©. Les parents lorsqu’ils ont pris le temps d’observer, d’accompagner le dĂ©veloppement de leurs enfants devraient ĂŞtre les mieux placĂ©s pour connaĂ®tre leurs attirances et leurs capacitĂ©s. Pour pallier ce problème les cabinets de conseil et d’orientation, ou le « coaching » pour adolescents, se multiplient avec leurs tests en ligne.
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Le coach ou le conseiller d’orientation-psychologue, Ă©tudie avec l’élève ses capacitĂ©s, ce qu’il veut, le conforte ou non dans ses idĂ©es lors de 3 ou 4 sĂ©ances, en s’appuyant Ă©ventuellement sur des tests ou des analyses graphologiques. Mais, attention, le coaching scolaire n’est pas une profession rĂ©glementĂ©e et il y a des gens qui n’y sont pas Ă leur place. Il vaut mieux s’informer ou il faut en voir plusieurs avant d’en choisir un. Un « coaching » Ă 600 euros n’est pas Ă portĂ©e de toutes les bourses et cette pratique renforce encore les inĂ©galitĂ©s sociales, alors autant prendre un rendez-vous dans un CIO.
APB n’est pas un moyen d’orientation
APB est un outil qui regroupe pratiquement toutes les possibilités de formation supérieure. Pour aborder cet outil il faut que les lycéens, aidés parfois de leurs parents ou amis, s’informent activement et essayent de mieux se connaître pour construire un projet de formation, lister les possibilités, réfléchir à l’ordre des priorités.