Selon une étude Meltwater, plateforme de « media intelligence », en partenariat avec News Tank, sur l’impact média des Business Schools et des universités lauréates d’une Idex, l’université de Toulouse aurait une faible visibilité médiatique dans la presse en ligne internationale.
L’Université de Toulouse, pas assez visible
Étaient citées dans l’étude concernant les regroupements d’universités d’excellence, les universités lauréates à l’Idex mais aussi celles ayant perdu leur évaluation à mi-parcours. Les universités suivantes ont  été comparées  :  l’Université de Bordeaux, l’université de Strasbourg, l’Université Paris-Saclay, Aix-Marseille Université, PSL Research University, USPC, Sorbonne Universités, l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, l’Université Côte d’Azur et l’Université Grenoble Alpes. Les points, évoqués dans l’étude, sont les messages que cherchent à faire passer les universités et écoles françaises, la manière dont elles animent leurs réseaux sociaux, ce qui est dit à leur sujet en France et dans le monde, ainsi que la manière dont elles contrôlent leur e-réputation. L’étude se base sur l’analyse de la presse internationale du 01 janvier 2016 au 14 décembre 2016, ainsi que sur l’analyse des réseaux sociaux, des blogs, des forums, des sites d’avis consommateurs et des commentaires, du 01 septembre 2016 au 14 décembre 2016.
Répartition de la couverture presse |
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Université de Strasbourg | 35,06% |
Université de Bordeaux | 27,4% |
Aix-Marseille Université | 19,37% |
Université Paris- Saclay | 6,66% |
Université Grenoble Rhône-Alpes | 4,14% |
Université Sorbonne Paris  Cité | 3,87% |
PSL University | 1,86% |
Université de Toulouse | 0,99% |
Midiformations, d’après les données de l’étude Meltwater, |
Répartition de la couverture médias sociaux |
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Université de Bordeaux | 25,33% |
Université de Strasbourg | 24,55% |
Université Paris-Saclay | 14,43% |
Aix-Marseille Université | 13,21% |
Université Paris Sciences et Lettres | 11,68% |
Université Côte d’Azur | 3,32% |
Université Sorbonne Paris  Cité | 2,79% |
Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées | 2,63% |
Université Grenoble Rhône-Alpes | 2,04% |
Midiformations, d’après les données de l’étude Meltwater |
Les résultats de cette analyse montrent qu’au niveau de la couverture presse, l’Université de Toulouse est la moins visible avec 0,99%. Au niveau de la couverture des médias sociaux, le résultat pour l’Université fédérale de Toulouse Midi-Pyrénées est aussi assez faible avec 2,63%. Le rapport indique que « certains regroupements n’ont pas encore une image clairement définie dans la presse. La notoriété de certains établissements prend parfois le pas sur celle du regroupement dont ils font partie ». D’après Meltwater, plusieurs facteurs rentrent en jeu dans l’e-réputation d’un établissement ; sa communication, ses événements mais aussi « les étudiants, les professeurs et chercheurs, les associations étudiantes, et le réseau alumni ».
Quelques conseils aux universités pour améliorer leur visibilité
Afin d’améliorer leur visibilité les universités peuvent faire un état des lieux de leur réputation en France et à l’étranger, détecter les tendances et bonnes pratiques du marché, engager davantage entre eux les étudiants, les professeurs et les chercheurs afin de créer une communauté forte. Un prix Nobel représentant, évidemment, un levier important, pour une université, mais au-delà de distinctions honorifiques, elles peuvent aussi recourir à des interviews vidéos, ainsi qu’à des articles biographiques de chercheurs, d’élèves ou de directeurs d’établissements. Les universités peuvent aussi identifier et prendre contact avec des journalistes clés afin d’augmenter leur visibilité en France et à l’étranger. L’actualité est, en effet, un bon moyen pour les universités de rayonner en France mais aussi à  l’étranger.