Des écoles australiennes et des clubs de sport testent actuellement une nouvelle application pour filtrer les messages potentiellement indésirables publiés sur leurs pages Facebook ou Twitter.
Développé par la société Kudos Knowledge, le filtre permet de détecter les messages indésirables via des mots clés prédéfinis. Pour plus de sécurité, les établissements peuvent ensuite affiner le filtre de manière personnalisée. Concrètement une fois le message envoyé, l’application analyse le message, et selon les mots qu’il contient et son heure d’envoi, applique ou non le filtre. Un message posté en pleine nuit sera, par exemple, jugé potentiellement plus « à risques » qu’un message posté durant la journée. Dès que le contenu du message, sous forme de textes ou de photos, est détecté comme, potentiellement indésirable, il est alors mis en attente et l’émetteur du message reçoit un message l’invitant à reconsidérer le contenu de son message. Une personne tierce, comme l’administrateur de la page peut aussi être averti du contenu tendancieux du message. Le message peut alors être supprimé, modifié ou validé .
Il est facile de voir l’utilité de ce filtre, tant d’établissements ou de personnes ont déjà pâti ces derniers mois de Tweets ou de publications Facebook gênantes. Dernièrement ce fut, par exemple, le cas sur Twitter où une photo du joueur de rugby à XIII Todd Carney a été publiée dans une posture embarrassante, dévalorisant ainsi son image (source : the Daily Mail). Facile aussi d’imaginer l’utilité pour un établissement scolaire qui organiserait, par exemple, un concours de photo sur sa page Facebook. Un ancien élève éconduit ou mécontent pourrait facilement ternir la réputation d’un établissement scolaire, école ou université, en postant des photos inadéquates ou en publiant des commentaires peu élogieux.  Ce filtre permettrait donc de protéger efficacement les écoles et les clubs sportifs de messages indésirables et de protéger ainsi leur e-réputation.